Une fissure dans le temps
Yep!
Aujourd'hui, un post court avec du blues dedans. Mais pas que.
Je suis chagrin. Calvin Russell a tiré sa révérence ce lundi. Je ne vais pas te tenir un discours foireux sur l'injustice face à la mort, sur une quelconque héirarchie face à celle-ci, ou même (allons-y carrément) sur une méritocratie à vivre, sous peine d'être limite dans mes propos. D'autant qu'il n'y a pas d'explication, c'est comme ça, ça fait chier mais c'est comme ça.
Alors voila, je suis juste chagrin, parceque Calvin Russell est celui par lequel j'ai découvert le Blues, il a été archi-formateur dans mon inititation musicale. C'est grâce à lui que j'ai accédé à la subtilité qu'il pouvait y avoir dans le rock'n'roll, grâce à lui aussi que j'ai fait des ponts entre les genres musicaux. Bref, je dois énormément à l'écoute de sa musique. C'est sans doute ridicule, mais voila, il va me manquer, comme tous ceux que j'ai écouté, aimé, parfois adoré, et qui ont passé la guitare à gauche... (en vrac récemment Jean Ferrat, Alex Chilton, Alain Bashung, Lux Interior, Fred Chichin...)
Ciao Calvin, bonne route et ne te repend jamais, toi qui ne veut pas aller au paradis!
Pour le reste, on fera de notre mieux ici-bas pour être à la hauteur et vivre sans regrets, entre autres dans nos rapports humains. Pour ça, il faut se prendre par la main et foncer, sous peine qu'un autre le fasse ou que le temps se charge de transformer nos hésitations en errances.
J'en profite pour faire un gros bécot à celui qui partage aujourd'hui mon chagrin dont je suis fier d'être, je crois, l'ami autant que le frère.
A tantôt.