Passer notre amour à la machine

Hier, je suis passé à la machine à laver. Bon, Ok, je vais pas vous raconter le lavage de mes chaussettes sales, j'ai été au concert de "The Waching Machine Cie", et ca tue la chatte de sa mère, si je puis me permettre (et si vous me permettez pas, je le fais quand même, je suis chez moi). La chanteuse est la réincarnation de Janis Joplin (c'est objectivement hallucinant de ressemblance, alors certes, c'est quelque chose qui se travaille, mais là en plus y'avait le spirit mec, le spirit), et leur Blues'n'roll est juste efficace et bonnard. Bon, ben je pensais être meilleur dans la critique, mais en fait, j'ai juste pris un pied énorme à ce concert, et, à la sortie, j'ai dû me mêler à la file des fans (m'enfin leurs potes en fait, parceque tout est relatif) pour acheter leur disque tellement c'était bien! D'habitude le côté "minettes pré-pubère face à Kyoto Motel" me gêne un peu, amsi là, pas le choix, il me fallait cette tuerie sur le champs. Comme quoi, la Franche-Comté, c'est pas que les montbéliardes et le pinard du jura, c'est aussi des p'tits jeunes qui n'en veulent et qui sont wachement bons...

Et sinon, je vous ai déjà parlé de Red, le bluesman de Roubaix? Bah, c'est juste énorme et si vous avez pas son dernier album ("social hide and seek"), ben faut vous manier pour vous le procurer ou je vous met une trempe!

L'autre jour (admirez la transition, franche mais subtile franche), j'ai vu le dernier Wong Kar Wai, "My blueberry night". Alors on va commence rpar les points négatifs, à savoir le côté parfois neurasthénique de la réalisation (des ralentis dignes des plus grands documentaires animaliers de la cinq), et le fait que la tarte qu'ils appellent aux myrtilles, et ben le vosgien que je suis (si si, un peu, enfin vaguement, enfin mes parents y ont grandit quoi), eh ben ce vosgien-là, il a jamais vu une tatre aux brimbelles comme ca, genre quand j'ai finit ma part, j'ai pas les dents violettes...Mouais...(moue dubitative)... Mais on peut aussi voir les côtés positifs de la colonisation de ce film (et y'en a!). La photo magnifique, des plans superbes, des personnages profonds, des acteurs beaux (eh oui, même Jude Law m'a fait de l'effet) et très bons, une Norah Jones débutante touchante et pleine de grâce, Natalie Portman qui, quelle que soit sa coupe, reste pour moi un absolu féminin (sinon, y'a aussi Audrey Hepburn des 50's-60's, mais actuellement, elle ne tourne plus des masses). Malgré quelques longueurs ressenties durant le film, j'en suis ressorti avec une patate à bouffer le monde et en croyant à l'amour (oui, parceque j'ai pas précisé, mais c'est un peu la trame du film, en fait).

Et puis, sans aucun rapport, juste histoire de se fâcher, on peut parler de politique religion diplomatie déconnade avec notre président pôv' nain (non, on avait dit "pas le physique"!) qui emmène son pote Bigard (qui, faut bien l'avouer, est quand même con à bouffer du foin) voir le pape (qui est bien connu pour être un marrant, tous les homos et les oecuménistes vous le diront). Et on dira qu'après avoir enmené sa pute gonzesse à Gland Disneyland, c'est cet homme qui représente la France et son "exception culturelle"! Merci bien, mais moi, je crois que j'ai plus très envie d'être représenté...

Dans ton Haïku au fond à droite:
De plus en plus de mal à se lever
aussi productif qu'un cerisier en hiver
bientôt les vacances

Bon, bananier et bon chantier, et joyeux noyel à tous!