Le maroilles dans les chaussettes
Yep! Aujourd'hui post gris (oui, c'est pas gris, c'est rouge, mais commence pas à jouer sur les mots et les couleurs ou je me fâche tout rouge - No comment j'ai dit!)
En lisant le titre, tu t'es dis "ouais, bon, Jack va nous parler des pédophiles consanguins ch'tis, c'est la mode!" ou alors "Jack va nous exposer sa théorie sur le port des chaussettes grises avec des mocassins blanc". Eh ben tu n'y es pas du tout, je n'en ai rien à foutre des chômeurs consanguins gens du nord, c'était juste un calembour président (ca n'arrête plus!!!) foireux...
En attendant d'être à sa place...
Bon, je vais pas te mentir, entre la pluie qui tombe sans discontinuer depuis six mois et ma tuberculose en phase terminale qui s'éternise, j'ai comme des chaussettes (sales) dans le moral.
Du coup, quitte à pas aller super fort, je me dit que c'est le moment ou jamais pour :
- penser aux gens que j'aimais et qui ne sont plus là
- être de mauvais poil à la moindre contrariété (et trouver que les contrariétés s'accumulent particulièrement)
- me poser des questions futilement existentielles (Si tu vas là où c'est orange, tu verras que j'ai réfléchi à cette formule) du genre "je sais que c'est le résultat d'une pression sociale, mais quand même, le célibat, c'est chiant, j'aimerais assez prendre soin de quelqu'un d'autre que de moi et être heureux (ou pas) mais à deux". Bon, en plus, j'ai regardé "je préfère qu'on reste amis" hier (film un peu pataud, mais JP Rouve assez juste en célibataire banal confronté à sa situation), ce qui n'a pas aidé.
- faire un bilan (forcément dévalorisant) de mon parcours, même si je n'ai pas encore un âge canonique :-)
- me demander ce que penseraient de tout ça les gens que j'aimais et qui ne sont plus là.
Mais j'ai l'habitude, en général je parle pas pour pas saoûler les gens, je reste à me morfondre dans mon coin, et je reviens quand ça va mieux.
Et puis la perspective de partir bientôt avec des gens que j'aime dans un endroit où il fait beau (j'espère), où il y a des châteaux, des cailloux, du pinard, des sentiers, me fait dire que ça risque de pas durer trop longtemps...
Dans ton Haïku au fond à droite:
Le paradoxe de l'oxymore
Eloge de l'association contraire
Alors que l'occis est toujours mort
Kenavo, et vive la vie (quand même)