Je... Nous... Le ménisque est rayé.
Yep !
Aujourd’hui, post rupture. Et centré, pour changer.
T’inquiète pas, on ne va pas parler du pôv’nain de politique. Enfin si, je tenais quand même à dire que depuis mardi soir, je suis à nouveau fier d’être américain. Ca, c’est dit.
La musique d’ambiance*
Alors voilà, je ne sais pas comment te dire ça.
Je suis mal à l’aise, et j’ai jamais su faire ce genre de choses.
Tu n’y est pour rien, c’est moi qui déconne.
Tu mérites mieux que moi. Je suis boiteux, mal foutu.
Tu peux m’insulter, je le mérite.
Tu peux me cracher dessus, me maudire, je le mérite.
Tu peux pleurer, me rendre responsable de tous les malheurs du monde.
Mais vraiment, j’ai besoin de prendre de la rotule par rapport à la situation.
J’ai besoin de faire un break. De deux mois, je pense.
Tu ne me reviendra peut-être pas, je comprendrais.
J'en serais désolé, aussi et surtout.
D'ailleurs, je suis désolé de te faire du mal.
Je ne vais pas y aller par quatre chemins.
Je te quitte.
J’espère que tu m’a quand même un peu aimé.
Que j’ai été, sinon un prince charmant, au moins un pince sans rire.
Tu comptes beaucoup pour moi, j’ai toujours été reconnaissant de ta fidélité.
Je ne vais pas te donner de nouvelles, considère que je suis comme en vacances.
Je sais que ça doit être difficile à entendre après ce que je viens de te dire, mais j’aimerais qu’on reste amis.
A tantôt, je t'embrasse.
Bon, ça va bien de dire des conneries.
Alors voilà, je rentre à l'hosto dimanche pour me faire opérer du genou. Rien de bien grave, une entorse du genou qui se répète depuis 7 ans, et une grosse entorse l'an dernier qui m'a fait consulter. Rupture du ligament croisé antérieur et fêlure du ménisque. D'où opération. D'où convalescence. D'où arrêt de travail jusqu'en janvier. D'où pas d'accès à internet d'ici là, vu que je n'ai pas de connection chez moi. D'où absence prolongée ici, mais mes pensées bien réelles pour vous.
J'essaierai de donner des nouvelles, mais je garanti rien. Une chose est sûre, "I will be back". La question est de savoir quand.
Pas d'inquiétude, c'est une opération courante et assez bégnine malgré l'anesthésie générale que j'ai choisi (je préfère mourir sans m'en apercevoir que de rester hémiplégique en le sachant, et en maudissant autrui toute ma vie, si on pousse le raisonnement irrationnel jusqu'au bout). Pour te dire, j'ai même pas peur de laisser ma vie entre les mains d'un charcutier pendant une heure. Parceque ce charcutier connait son boulot, que son copain Morphée aussi (enfin j'espère), et que ces mecs-là sont ceux qui vont me permettre de reprendre la rando sans avoir à faire gaffe à chaque pas.
Rien que pour ça, parcequ'il vont me réparer mon genou en mousse, j'ai presque pas peur.
Allez, je t'embrasse bien fort, et à très vite!
*Pas facile de trouver une musique qui peut rester 2 mois sans finir par saoûler, alors si tu veux changer, j'te prête mes disques