On a tous en nous quelque chose de Johnny...
T'en a rien à foutre de ce que je te raconte depuis quelques jours, hein? Ne me mens pas, je supporte pas ça! Les commentaires ne mentent pas. Leur absence non plus, d'ailleurs. Puisque c'est comme ça, je vais te pourrir la vie. (Faut que j'arrête de regarder C.RA.Z.Y., c'est un très bon film mais je me prends pour un québecois pendant deux jours après). Bref.
Comme tout le monde (ou presque), j'écoute le plus souvent de la bonne musique. Mais comme tout le monde aussi, j'ai des petits pêchés mignons, notamment dans la musique. Tu sais, la musique de merde que t'aime bien alors que tu sais pertinemment que c'est une daube (ou au moins un truc moins pointu que ce que t'écoutes d'habitude). Et que t'oses pas trop le dire, parceque t'as une réputation à tenir. Dans mon cas, je fais croire aux gens que j'ai une culture musicale solide et un peu pointue, alors que je suis aussi capable d'acheter les disques de Dido (Johnie Malko, toi-même tu sais). Et que je suis secrètement fan de Jenifer (putain, les jeunes filles en fleur vont atterir par millions sur mon blougue avec ça...). Je peux pas te l'expliquer, c'est comme ça, je crois que la musique me parle au-delà du rationnel, au delà des mots, au-delà de l'eau de là-haut...
C'est pourquoi, emporrrrrté par la foule... Non, emporté par la fougue, j'ai décidé, le vendredi (quand j'y penserai), de te mettre une musique de merde que dans le fond j'aime bien, histoire de te pourrir la tête tout le week-end, y'a pas de raison que je partage les trucs biens et pas les trucs pas bien... (mon français se dégrade, je sais, et j'en suis aussi peiné que toi, si ce n'est plus).
Et saches que j'ai toute une playlist des musiques de merde que j'aime bien malgré moi, mon enfer musical. Tu vas morfler...
Mais comme dans le fond je t'aime bien, spéciale dédicace à toi, lectorat, pour ce premier numéro:
(on commence fort, hein?)
(attends, j'ai pire en stock)