Une crise de fourière (ou pas)
Mercredi 4 mars 2009, quelque part, 17h45.
Jack, à la bourre pour un rendez-vous en ville, cherche veinement une place depuis 10 minutes.
Jack, dans sa tête : "Putain, pas de place... Ah tiens, une place. Bon, c'est pour les livraisons, mais y'a plus de livraisons, à c't'heure."
Il se gare, va à son rendez-vous. Sort de son rendez-vous, 3/4 d'heure plus tard. Rentre chez lui, mange du caviar et boit du champagne vaque à ses occupations.
Jeudi 5 mars 2009, au même endroit, 8h15.
Jack, à la bourre pour aller bosser, va à sa voiture.
"Putain, plus de voiture".
Frayeur, fureur, Jack redoute le vol de sa voiture. Va au commissariat. Il n'aime pas bien ça, mais il a un vieux fond capitaliste qui lui fait tenir à sa propriété privée.
"Bonjour monsieur mademoiselle, j'ai plus de voiture. Elle doit être à la fourière. Enfin, j'espère." (on dit de ces conneries, parfois)
La voiture est bien à la fourière, Jack prend le bus avec la plèbe, arrive à la fourière.
"Bonjour mademoiselle monsieur, je viens récupérer ma voiture"
"Oui, ca fera 93,60€. C'est pas de bol quand même, en plus c'était juste à côté de chez vous."
"Et ta soeur, elle habite à côté de chez moi? Ben oui, c'est con"
Jack se dirige vers sa voiture, et aperçois un papier sous l'essuie-glace. Le coup de grâce :Stationnement gênant, amende forfaitaire de 35€.
"'culés, va!!!"
"L'important, c'est de participer" disait le collabo comte. Certes, j'ai joué, j'ai perdu. Mais avec une participation pareille, je vais peut-être devoir arrêter de fumer manger, moi. Parcequ'à 850 balles le défaut de stationnement, ça fait un peu mal au Livret A c't'affaire...