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Jack Larsen & The Phlegmatic Ugly Ponies
19 mai 2009

On ne parle pas aux inconnus!

Yep!

Bon, j'voulais encore parler vélo, te présenter l'un de mes multiples mon bijou avec lequel je me la joue Steve McQueen cycliste dans la circulation bisontine, t'évoquer l'élégance de cette bête que tellement je l'aime qu'elle dort dans mon salon.

mcqueen2_thumbBlack_Jack alleycat_23_05
Ou est Charlie le vélo Jack samedi soir?

Et pis je me suis dit que le vélo, ça risquait de te sortir par les yeux, parceque t'es ni Janie Longo ni Louison Bobet. Alors parlons d'autre chose. Et soyons sérieux (ou pas).

En vrai, je suis pas un punk. Je sais, t'es déçue, mais je suis pas un blouson noir. Déjà, t'as qu'à voir l'eclectisme de ce que j'écoute. Et aujourd'hui, on peux pas dire que ce soit très rock (n'en déplaise à Johnie Malko, que j'aime bien quand même). CQFD, comme dirait l'autre. Et je suis pas spécialement du genre à faire le malin en public sauf quand je suis bourré.

Je suis plutôt d'un naturel réservé. Parceque j'ai été bien élevé, je prends pas la parole à tout bout de champs. Et comme ma mère me l'a appris, je ne parlais pas aux inconnus quand j'étais petit. Sauf que j'ai développé le concept. Encore maintenant, je ne parle pas aux inconnus. Et même aux gens que je connais, je leur parle pas beaucoup. Parceque je ne sais pas lancer, relancer ni même tenir une conversation, parceque j'observe avant de participer, parceque plein de gens parlent tellement pour ne rien dire ou combler le vide que je ne veux surtout pas leur ressembler, parceque j'ai peur d'être ridicule, je suis un taiseux.

Et c'est paradoxal, parceque j'ai toujours aimé écrire. Et je crois que je le fais pas trop mal. Je le ferais aussi bien à l'oral, sauf que souvent, je l'ouvre pas parceque je n'ose pas.

Et l'écriture, c'est un peu ce qui m'a poussé à faire cet espace dans lequel tu évolues. Et cet espace, il m'a permis de faire plein de quelques belles rencontres virtuelles, des gens avec qui on a des affinités, des centres d'intérêt communs, des façons de penser commune. Et avec ces gens-là, qui restent des inconnus (je ne les ai jamais vu), j'arrive à déblatérer sans avoir peur du ridicule, sans avoir peur de dire le fond de ma pensée, sans avoir peur des blagues qui tombent à plat, sans avoir peur de donner le sentiment que j'étale ma confiture de culture.

Sans avoir peur.

Sans avoir peur d'être vraiment moi.

Avec des inconnus.

Parceque c'est des inconnus.

Parceque c'est à l'écrit. Et que l'ecrit, on peut en faire des jolis avions en papier.

Tout ça pour te conseiller d'aller voir le blog de cette demoiselle qui débute, avec qui je suis prolixe mais en face de laquelle j'aurais sans doute l'attitude du petit garçon à qui la mère disait il y a 20 ans "ne parle pas aux inconnus". Alors que la découverte de l'inconnu, c'est justement ce qui fait avancer...

(je sais, c'est pas un post très marrant)
(mais c'est bien aussi, de parler de trucs sérieux, non?)
(et puis je peux pas être hilarant tous les jours, je ne suis qu'un homme)

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Commentaires
J
Genre, si j'avais dit "cette demoiselle qui débute mais qui est fine, pétillante, touchante, et qui écrit vraiment bien", t'aurais choisi un mode de suicide encore plus radical? Parceque c'est encore plus guimauve, mais j'ai vraiment failli...<br /> Vas voir, si tu ne me crois pas! (anonyme, c'qu'y faut pas lire!)
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A
Comme une envie de me pendre face à tant de guimauve .. (genre c'est la raison)<br /> <br /> Quant à cette chanson : elle fait partie de mes pref'.
Répondre
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